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Choose France 2025 : le Grand Est attire des projets majeurs

Avec plusieurs projets structurants dans les domaines de la mobilité décarbonée, de l’économie circulaire et de la chimie verte, notre région confirme ainsi sa place de leader de la transition écologique et industrielle en Europe.

Un territoire moteur de la réindustrialisation verte

Avec 840 millions d’euros d’investissements annoncés sur son territoire, le Grand Est conserve sa place de troisième région la plus attractive de France hors Île-de-France, et figure parmi les 5 % des régions européennes les plus dynamiques en matière d’attractivité.

Un signal fort a été donné en amont du sommet par la venue du Président de la République, Emmanuel Macron, à Ligny-en-Barrois (Meuse), pour saluer l’implantation d’une nouvelle ligne de production de bus électriques par le groupe allemand Daimler, représentant un investissement de plus de 90 millions d’euros. Ce projet emblématique allie réindustrialisation et décarbonation, illustrant l’ambition du Grand Est d’être un territoire d’innovation pour les filières d’avenir.

Des projets d’envergure dans les mobilités décarbonées

Alors que la Région Grand Est représente le berceau de l’industrie automobile française, ces nouveaux projets viennent renforcer la mutation de la filière vers la mobilité décarbonée. L’écosystème de la mobilité électrique dans le Grand Est continue de se structurer autour de projets industriels majeurs.

En 2024, le groupe Bolloré annonçait l’implantation de Blue Solutions en Sud Alsace, avec une gigafactory dédiée à la production de batteries nouvelle génération. D’ici 2032, cette usine atteindra une capacité de 25 GWh, soit l’équivalent de 240 000 véhicules produits par an, au service de la souveraineté industrielle et énergétique européenne.

D’autres projets s’ajoutent cette année à cette dynamique :

  • Le constructeur ferroviaire espagnol CAF, à Reichshoffen (Bas-Rhin)
  • Le groupe japonais Nidec, acteur clé des moteurs électriques

Innovation de rupture dans la chimie verte et l’économie circulaire

Autre projet phare de ce sommet Choose France : l’implantation de l’entreprise américaine CIRC sur la plateforme Chemesis de Carling/Saint-Avold (Moselle). Avec un investissement de 450 millions d’euros, CIRC y construira sa première usine industrielle de recyclage chimique du textile, intégrant la seule technologie en capacité à traiter des matériaux complexes comme le polycoton. À la clé : 200 emplois créés d’ici 2028 et une véritable innovation de rupture pour transformer la filière textile et en faire une économie circulaire. Cette dynamique en faveur du recyclage textile est renforcée par une seconde annonce, celle de l’espagnol COLEO qui prévoit un investissement de 10M€ et 50 emplois directs également en Grand Est.

Une stratégie régionale fondée sur l’accompagnement aux grandes transformations et l’ouverture au monde

Deuxième région industrielle de France et première région frontalière, le Grand Est déploie une stratégie ambitieuse, tournée vers l’accompagnement aux mutations des filières historiques (automobile, textile, chimie), l’accélération des filières émergentes (IA, Cyber) et la transition énergétique. Cette stratégie vise à nourrir et amplifier les forces de nos territoires et de leurs écosystèmes par des investissements exogènes ciblés et choisis. Cette dynamique est rendue possible grâce à une coopération étroite avec l’État et l’Union européenne, ainsi qu’à des partenariats solides entre les entreprises, les collectivités et les filières stratégiques.

Le Grand Est s’affirme ainsi comme un territoire ouvert, coopératif et résilient, capable de répondre aux défis industriels, écologiques et numériques de notre époque. Ces nouveaux investissements viennent conforter une trajectoire engagée depuis plusieurs années : celle d’une région qui fait le choix de l’ouverture et de l’amplification des échanges – choisis et maitrisés – pour construire l’avenir.

Les 7 projets d’investissements annoncés en Grand Est :

  • CAF (Espagne), un des leaders mondiaux dans la construction et la maintenance de matériel roulant ferroviaire et, avec sa filiale Solaris, leader européen des bus décarbonés, a fait de la France le premier marché du Groupe. CAF y dispose de deux implantations industrielles ferroviaires à Reichshoffen et Bagnères-de-Bigorre et emploie 1000 personnes, dont 200 en bureau d’études. D’ici 2028, CAF a l’ambition de tripler le volume d’heures de production sur ses sites français, ce qui s’accompagnera de 50 millions d’euros d’investissements sur les 5 prochaines années et de la création de 200 emplois. Par ailleurs, 1 projet sur 4 réalisé en France sera destiné à l’export, avec notamment la réalisation du tramway de Rome à Bagnères-de-Bigorre ou de celui de Hanovre à Reichshoffen.
  • CIRC (Etats-Unis), pionnière du recyclage chimique textile, déploie une technologie unique permettant de récupérer coton et polyester à partir de textiles mélangés, notamment le polycoton post-consommateur. En garantissant des rendements industriels et une qualité équivalente à du neuf, Circ répond à un défi majeur de l’économie circulaire. Avec un investissement de 450 millions d’euros, l’entreprise ouvrira à Saint-Avold sa première usine de dimension mondiale, créant 200 emplois directs et indirects d’ici 2028. Ce site produira trois matières premières recyclées — pâte cellulosique, PTA et MEG — utilisées par leurs clients pour fabriquer de nouvelles fibres textiles pour les marques.
  • COLEO (Espagne), leader du recyclage textile en Espagne, annonce une nouvelle étape de son plan stratégique pour la France avec un investissement de 10 millions d’euros pour l’implantation prochaine d’un deuxième site en Grand Est. Ce projet prévoit le recyclage de 20 000 tonnes de déchets textiles par an, la création de 50 emplois directs et 250 emplois indirects. Cette expansion fait suite à l’installation d’une usine en Occitanie, traitant environ 2000 tonnes de déchets textiles par an, avec un potentiel d’extension à 5 000 tonnes. Avec trois usines en Espagne, Coleo mise sur la France pour développer un réseau européen de recyclage textile.
  • DAIMLER BUSES (Allemagne), avec plus 92 millions d’euros d’investissement d’ici à fin 2026, agrandit son usine historique de Ligny-en-Barrois (Meuse) afin d’augmenter les volumes de production d’autobus électriques, rénover et moderniser ses centre SAV implantés sur le territoire français.
    600 emplois sont à la clé de cet investissement avec des recrutements sur des métiers techniques tels que des électriciens, des peintres, des mécaniciens et également d’autres profils dans les domaines de la qualité et de la logistique.
  • DP WORLD (EAU), entreprise mondiale de logistique appartenant au gouvernement de Dubaï, investira environ 260 millions d’euros en France au cours des cinq prochaines années. Environ 120 millions d’euros seront consacrés à des initiatives de décarbonation et de transition énergétique sur le port maritime de l’entreprise à Marseille (EUROFOS). De plus, 140 millions d’euros seront investis dans un grand entrepôt situé à proximité du terminal intérieur d’Ottmarsheim, en Alsace, sur le Rhin, à la frontière de l’Allemagne et de la Suisse, avec une création d’emplois directs potentielle estimée à environ 150 emplois à plein temps une fois le projet pleinement opérationnel. Le nouveau parc logistique de 90 000 mètres carrés offrira des services logistiques 3PL à des partenaires externes. Cette infrastructure facilitera l’accueil des barges arrivant et partant du port, tout en étant connectée au réseau ferroviaire, renforçant ainsi les capacités de transport intermodal du port et réduisant davantage l’impact environnemental des opérations logistiques de DP World.
  • MARS INCORPORATED (Etats-Unis) continue de choisir la France, en 2025 : l’entreprise annonce plus de 100 millions d’euros d’investissements. Ils seront répartis au sein des territoires où l’entreprise est implantée : Grand Est (4 millions d’euros), Occitanie (32 millions d’euros), Hauts-de-France (23 millions d’euros) et Centre-Val de Loire (7 millions d’euros). Ces investissements visent à moderniser et digitaliser ses sites industriels, soutenir l’innovation, accélérer sa trajectoire Net Zéro et consolider l’emploi local. Avec plus de 500 millions d’euros investis en France sur les cinq dernières années, Mars confirme sa stratégie d’investisseur de long terme, fidèle à son ancrage territorial et convaincu du potentiel d’innovation et de développement de la France.
  • NIDEC (Japon) s’engage à réaliser des investissements de près de 97 millions d’euros en 2025/2026. L’objet de ces investissements est d’augmenter les capacités et d’améliorer l’efficacité de la chaîne de valeur. Les augmentations de capacité concerneront principalement les activités de production de moteurs, générateurs électriques et systèmes de stockage stationnaires par batteries dans les usines de Trémery (Grand Est), Orléans (Centre-Val de Loire), Sillac (Nouvelle-Aquitaine) et Fouillouse (Auvergne-Rhône-Alpes). Nidec s’engage à développer des solutions innovantes pour répondre à la demande croissante de mobilité durable et d’énergie décarbonée en France et en Europe.
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