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Fév 24
Sommaire

    Un investissement conjoint au service d’une stratégie régionale pour l’emploi

    Un nouveau PACTE pluriannuel, couvrant la période 2024-2027 a été conjointement souhaité par les Régions et par l’Etat pour poursuivre les efforts engagés. L’objectif est de poursuivre un investissement massif pour travailler à l’élévation globale du niveau de compétences des demandeurs d’emploi et contribuer à la réduction des tensions de recrutement.

    Dans le cadre de cette nouvelle contractualisation, des publics sont prioritairement visés, car ils sont les plus en difficulté sur le marché du travail :

    • les bénéficiaires du revenu de solidarité active (BRSA), sans condition de diplôme
    • les travailleurs en situation de handicap, sans conditions de diplômes
    • les séniors de 55 ans et plus, sans condition de diplôme
    • les jeunes en recherche d’emploi de moins de 26 ans, jusque bac +2 non obtenu
    • les personnes en recherche d’emploi de tranche d’âge entre 26 et 54 ans sans le baccalauréat.

    Les demandeurs d’emploi salariés de l’insertion par l’activité économique (IAE) deviennent, à la demande de la Région Grand Est, éligibles aux formations financées par le PACTE, ce qui n’était pas le cas dans la précédente contractualisation. Cela permettra de poursuivre et d’amplifier le soutien régional à la qualification des salariés de l’IAE, véritable levier d’insertion professionnelle par la mise en situation de travail.

    Le PACTE 2024 conventionné avec l’État vient ainsi s’inscrire dans la continuité d’un partenariat Etat-Région déjà très ancré en Grand Est sur les enjeux d’emploi et de formation ; il est à ce titre un outil commun au service d’une stratégie partagée État et Région :

    200 millions d’euros en 2024 au service des filières d’avenir, des métiers en tension et des compétences de base

    Pour l’année 2024, l’État et la Région s’engagent sur un montant global de 200 M€, l’État intervenant en complémentarité de l’intervention régionale sur la base d’une répartition de l’effort à hauteur de 60% – soit 120 M€ – pour la Région et 40% pour l’État, soit 80 M€.

    Au vu des besoins identifiés, à la fois s’agissant des perspectives d’emploi mais aussi des profils des personnes en recherche d’emploi, le programme de formation projeté s’orientera autour de trois axes prioritaires, en explorant différentes modalités pédagogiques (immersions, PACE, formations qualifiantes et certifiantes, hybridation, AFEST, VAE, distanciel, etc.) afin de répondre aux besoins des publics :

    1. L’accompagnement des formations dans les secteurs stratégiques du Grand Est :
    –  industrie, réindustralisation, transition automobile ;
    – métiers du numérique ;
    – secteur de la transition écologique et énergétique, intégrant les secteurs du bâtiment durable, des énergies décarbonées, dont le secteur nucléaire et le secteur des énergies renouvelables, et le volet agriculture, sylviculture, viticulture ;
    – l’aide à la personne, tout particulièrement l’accompagnement du grand âge et de la petite enfance.

    2. Les formations permettant une insertion professionnelle sur les métiers en tension.

    Ces formations intègrent notamment des modalités pédagogiques hybride, la consolidation des savoirs de base et soft-skills en complément des parcours de qualification, des formations sur mesure préalable à l’embauche et des formations de français langue professionnelle à visée d’insertion rapide

    3. Les formations pré-qualifiantes pour des personnes très éloignées de l’emploi visant principalement à consolider le socle de compétences de base et à sécuriser à cette suite les entrées en formation qualifiante (notamment actions sur les volets illettrisme, illectronisme, savoirs de base.

    Une cible de 20 000 demandeurs d’emploi formés en 2024, priorisée sur les jeunes, les bénéficiaires du RSA, les travailleurs handicapés et les séniors

    Deux objectifs quantitatifs sont visés au travers de la convention Etat-Région :

    • Garantir un accès renforcé des publics prioritaires aux actions de formation : pour cela, un objectif de 80% de public prioritaire dans le total des entrées en formation est visé.
    • Former 20 000 personnes en 2024.

    En complément, des cibles plus qualitatives ont été fixées pour marquer des ambitions fortes sur des publics nécessitant une attention toute particulière et pour engager plus spécifiquement sur ces objectifs qualitatifs l’ensemble du partenariat régional et local (France Travail, missions locales etc.) à mener des démarches proactives de mobilisation de ces publics.

    Il s’agira ainsi en 2024 de chercher à inscrire dans des dynamiques de formation plus particulièrement :

    • Les jeunes à hauteur de 22% du total des entrées : il s’agit d’une réelle priorité pour la Région Grand Est, dans un contexte où le niveau global de qualification est globalement moins élevé qu’au niveau national.
    • Les bénéficiaires du RSA, à hauteur de 19% du total des entrées : il s’agit de maintenir l’effort sur ces publics, qui seront à compter de 2024 obligatoirement inscrits et suivis par France Travail, pour renforcer leur accès à la formation.
    • Les travailleurs handicapés à hauteur de 10% du total des entrées : la Région Grand Est avec l’appui des partenaires notamment l’AGEFIPH a fortement investi sur l’accessibilité des formations aux personnes en situation de handicap et sur la sensibilisation des formateurs.
    • Les séniors de plus de 55 ans à hauteur de 10% du total des entrées car ont moins bénéficié du retour à l’emploi ou des dispositifs de formation sur les précédentes programmations ;

    Un pilotage régional et local, et une forte mobilisation partenariale

    Un comité de pilotage, co-piloté par l’Etat et la Région se réunira ainsi une fois par trimestre et associera en tant que de besoin les prescripteurs du réseau pour l’Emploi : France Travail, l’association régionale des missions locales (ARML) et le Conseil Handicap et Emploi des Organismes de Placement Spécialisés (Cheops représentant les Cap emploi).

    En complément, l’Etat et le Conseil régional s’engagent à associer régulièrement les partenaires sociaux via le bureau du CREFOP à la conduite et au suivi du PRIC.

    Enfin, un cadre de gouvernance territorialisé, au niveau approprié au regard des spécificités locales, sera mis en place pour favoriser la construction de parcours cohérents articulant les dispositifs de formation déployés dans le cadre du PRIC et les différents outils d’insertion professionnelle portés par l’Etat et ses opérateurs, ainsi que par les collectivités territoriales. C’est à cette échelle de proximité, que des actions d’attractivité des formations seront également proposées au plus près des bassins de vie.