25
Oct

Sim’hat Torah

Détails de l'évènement


Pour aller plus loin

Que signifie cette fête ?

Cette fête juive, d’origine rabbinique, marque la fin du cycle annuel de lecture de la Torah dans les synagogues et son recommencement. Elle constitue donc une fête joyeuse pour les Juifs.

Comment est-elle célébrée ?

Lors de l’office Sim’hat Torah, les rouleaux de la Torah sont portés en procession autour de la bimah (estrade) à sept reprises. On lit ensuite la dernière parasha, c’est-à-dire la fin du Deutéronome. Toutes les personnes, aptes à monter à la Torah dans une congrégation donnée, se succèdent sur l’estrade pour prononcer la bénédiction sur la Torah et on recommence la lecture autant de fois que nécessaire.

Le saviez-vous ? La Torah

Le mot Torah signifie : « enseignement, doctrine ». La Torah est composée de cinq livres (le Pentateuque) : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome. Elle débute par le récit des origines du monde et embrasse la période des patriarches (Abraham, Isaac, Jacob). On y trouve donc les préceptes, les lois et les commandements qui furent donnés au peuple d’Israël par l’Éternel. La Torah constitue un guide de vie religieuse et morale pour l’individu et le peuple juif. Révélée par l’Éternel à Moïse sur le mont Sinaï, la Torah est le garant de l’unité et de la pérennité du peuple. Pour les Juifs, la Torah est le moyen de prendre conscience de la présence de l’Éternel, unique dans l’univers et l’histoire. Selon la tradition juive rabbinique, elle contient 613 commandements et comporte, outre la composante écrite, une dimension orale, ultérieurement compilée dans le Talmud et d’autres ouvrages.

La Torah est divisée en sections nommées « péricopes », ou parasha en hébreu. Chaque semaine, on reprend à l’endroit où l’on s’était arrêté la semaine précédente. La lecture ne se fait pas dans une édition imprimée, mais sur un rouleau de parchemin manuscrit comme c’était le cas dans l’Antiquité. On appelle ce rouleau un Sefer Torah. L’ordre du texte est interrompu durant les jours de fête annuelle, parce qu’on y lit les passages de la Torah et des livres bibliques attribués aux prophètes spécifiques à une fête donnée.