Pour aller plus loin

Que signifie cette commémoration ?

Le Báb, précurseur de la foi Baha’íe, fut exécuté le 9 juillet 1850 à Tabriz en Perse à l’âge de 31 ans. Durant son ministère qui a duré 6 ans, un grand nombre de ses adeptes, environ 20 000 bábís, furent martyrisés. Aujourd’hui, le Báb repose à Haïfa en Israël, dans un mausolée au dôme doré.

Comment est-elle célébrée ?

La commémoration débute par la lecture de prières et de textes saints baha’is incluant un rappel historique de l’évènement. Un temps convivial clôture la commémoration.

Le saviez-vous ? La mort du Báb, une histoire à lire

En 1850, le grand vizir de Nasiri’d-Din Shah ordonna l’exécution du Báb. Quand les gardes vinrent le chercher dans sa cellule, il leur dit qu’aucun « pouvoir terrestre » ne pourrait le faire taire tant qu’il n’aurait pas annoncé tout ce qui devait l’être. Avec un de ses jeunes disciples, il fut suspendu par des cordes contre l’un des murs de la caserne. Un régiment de 750 soldats ouvrit le feu par trois salves successives. Quand la fumée et la poussière de poudre se dissipèrent, le Báb avait disparu. Restait juste son disciple, vivant et indemne, qui se tenait debout près du mur.

Le Báb fut retrouvé dans sa cellule avec son secrétaire, poursuivant la conversation qui avait été interrompue auparavant. « À présent, vous pouvez exécuter votre dessein », dit le Báb à ses geôliers. De nouveau, il fut emmené pour être exécuté. Après le refus de tirer du premier régiment, un autre fut constitué et sommé de faire feu. Cette fois-ci, les corps du Báb et de son jeune disciple furent déchiquetés. On dit qu’un tourbillon de poussière enveloppa la ville, occultant la lumière du soleil jusqu’à la tombée de la nuit.