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Fév 24
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    A l’occasion de la Commission permanente du 26 janvier 2024, les élus du Conseil régional ont voté une enveloppe de 36 624 euros pour le projet de restauration du ruisseau de Joyeuse porté par la communauté de communes de Mad et Moselle.

    Le ruisseau de Joyeuse, affluent rive gauche de la Moselle, présente des problèmes d’érosion de berges, d’envasement et d’envahissement par la végétation aquatique, etc. Des ouvrages constituent également des obstacles à la continuité écologique.

    Aussi, la communauté de communes de Mad et Moselle porte un programme de restauration du ruisseau de Joyeuse, en phase travaux. S’y ajoute la préservation des usages autour du cours d’eau, tant à destination du grand public que de l’agriculture.

    Les enjeux et les objectifs de renaturation sont les suivants :

    • Améliorer le fonctionnement global du cours d’eau
    • Lutter contre les problèmes d’érosion des berges
    • Reconstituer une ripisylve (espace d’échanges entre le milieu terrestre et le milieu aquatique)
    • Lutter contre la progression de la Renouée du Japon (plante exotique envahissante)
    • Rétablir une mosaïque d’habitats
    • Améliorer la qualité paysagère
    • Maintien des usages piétons et agricoles par l’aménagement :
      – De passerelle et platelages piétons
      – D’une passerelle agricole

    Les cours d’eau et les milieux aquatiques, s’ils sont fonctionnels, assurent en effet de nombreux services :
    réservoir de biodiversité, auto-épuration, régulation des inondations, alimentation des aquifères en
    eau de qualité, activités récréatives (pêche, tourisme, randonnée nautique, etc.). Leur restauration
    constitue une priorité à la fois pour répondre aux services rendus par ces milieux aquatiques et
    respecter les objectifs de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau.

    La Région Grand Est a ainsi mis en place le dispositif « restauration des cours d’eau et des milieux
    aquatiques » pour aider les porteurs locaux dans leurs travaux de restauration de la fonctionnalité
    des milieux aquatiques. Il s’agit de restaurer les continuités longitudinales et latérales du cours
    d’eau avec ses annexes ainsi que le petit patrimoine bâti connexe aux milieux aquatiques. Les
    opérations visées doivent s’inscrire dans un programme cohérent et intégré de gestion du bassin
    versant.