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Nov 24
Sommaire

    L’année 2024 a vu se succéder des événements climatiques extrêmes et des crises sanitaires qui ont durement touché les agriculteurs et éleveurs du Grand Est. En particulier, les filières ovine et bovine sont profondément affectées par l’épizootie de Fièvre Catarrhale Ovine (FCO), de sérotype 3, entraînant des pertes significatives et compromettant la production future.

    Face à cette situation, la Région Grand Est, après de nombreux échanges avec les acteurs du secteur, met en place un plan en trois volets : des aides d’urgence immédiates, un dispositif spécifique pour les éleveurs touchés par la FCO, et un fonds de garantie bancaire pour renforcer la résilience de l’agriculture régionale.

    Une aide d’urgence pour les exploitations les plus fragiles

    Dès maintenant, un fond d’urgence de 6,3 millions d’euros est dédié à l’accompagnement de 1 275 agriculteurs : 239 identifiés en lien avec les cellules REAGIR, toutes filières confondues et, 1036 jeunes éleveurs du Grand Est installés avec les aides à l’installation depuis 2020.

    La Région accorde en effet une attention particulière aux jeunes éleveurs, récemment installés, qui sont un maillon déterminant pour l’avenir de notre polyculture-élevage.

    Cette aide représente un montant forfaitaire de 5 000 euros par exploitation et visera à favoriser la recapitalisation du cheptel, l’investissement par la réorientation d’atelier ou encore les investissements pour la nouvelle mise en culture. Le versement de l’aide sera effectué directement à chaque bénéficiaire avant la fin de l’année.

    Une action de soutien spécifique pour les éleveurs frappés par la FCO

    La FCO de sérotype 3 a gravement affecté la fertilité des troupeaux ovins et bovins, compromettant la production à venir. Pour aider les éleveurs à maintenir la productivité et à recapitaliser les troupeaux, la Région met en place une enveloppe de 95 550 euros en faveur d’un dispositif de testage de la fertilité des animaux reproducteurs (béliers et taureaux). La Région prendra ainsi à sa charge 70% du coût des tests de fertilité engagés par les éleveurs.

    Renforcement de la résilience grâce à un fonds de garantie bancaire

    Pour sécuriser l’avenir des exploitations, la Région Grand Est mobilise un fonds de garantie bancaire de 2,5 millions d’euros, sur une durée de trois ans.