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Nov 23
Sommaire

    Dans un contexte toujours plus incertain marqué par une succession de crises, une flambée des prix de l’énergie, des menaces géopolitiques, la Région Grand Est est déterminée à poursuivre son engagement en faveur des transitions – écologiques, énergétiques, économiques – et de la protection de ses habitants. En maintenant ses efforts de bonne gestion, la Collectivité se dessine comme un pilier, garant de l’efficacité de l’action publique au service des citoyens.

    Allier sérénité et volonté, protection et transformation, agilité et investissements, ce sont les choix faits par la Région Grand Est pour dessiner un avenir solide et durable, en résonance aux grands défis actuels.

    Maintenir des investissements élevés pour soutenir les transitions

    Pour 2024, la Région Grand Est entend mobiliser 1,978 milliards d’euros en crédits d’investissement (contre 1,653 milliards d’euros en 2023, qui était déjà un montant jamais atteint), en vue de soutenir les grands projets permettant de réussir les transitions.

    Ces orientations veillent à ce que la capacité de désendettement de la Collectivité reste inférieure à 8 ans (6,9 ans).

    Orientations budgétaires 2024

    Quatre priorités pour structurer le budget 2024

    La revitalisation des ruralités

    Les ruralités en Grand Est sont diverses mais elles partagent quelques enjeux incontournables comme le bien vieillir, l’accessibilité, la question de l’attractivité des entreprises et des professionnels de santé, etc. En encourageant les initiatives locales, les projets portés par les territoires, la Région accompagne le monde rural vers la résilience. C’est dans cet esprit qu’un nouveau Pacte pour les Ruralités émergera début 2024. Il s’agit de faciliter la vie et les démarches des habitants et des décideurs des zones rurales, de valoriser leurs innovations par des aides mieux ciblées et un accompagnement plus qualitatif, ajusté aux besoins et spécificités de chacun. En préfiguration de ce pacte, le Président de la Région a souhaité prendre le pouls sur le terrain, en allant à la rencontre de ce public et en écoutant leurs témoignages à l’occasion d’un Rural’Tour.

    Sur le volet de l’accessibilité, avec le plan pour la restauration et l’hébergement scolaires lancé à la rentrée 2023, les lycéens résidant en milieu rural ont notamment la possibilité d’accéder aux formations spécifiques qu’ils désirent sans la barrière de l’éloignement grâce à un hébergement facilité en internat pour 1 euro/mois.

    Afin de donner aux ruralités les capacités de rebondir et favoriser une agriculture forte et dynamique, la Collectivité déploie également plusieurs dispositifs parmi lesquels un appel à manifestation d’intérêt pour le soutien aux tiers-lieux , un autre pour l’accessibilité de la santé sur les territoires ruraux, ou encore le programme « Ambition éleveurs » pour un élevage compétitif et durable en Grand Est.

    L’accélération de l’adaptation au changement climatique

    Avec Grand Est Région Verte, lancé avec l’Etat dès juillet 2023, la Région démontre son implication en faveur de la transition écologique et sa capacité à mobiliser et entraîner tous les acteurs du territoire, condition indispensable à la déclinaison régionale de la planification écologique. Ce n’est pas un hasard si le Grand Est a été la première Région à s’approprier cette démarche ! Après le 2ème temps fort qui s’est tenu le 14 novembre dernier à Metz, en présence du Ministre Béchu, la Région validera un programme d’actions très concrètes autour des problématiques de la vie quotidienne : se loger, se nourrir, se déplacer, produire, consommer, préserver.

    Au sein des lycées du Grand Est, les programmes Néolux et Solar’Est, destinés à réduire les consommations énergétiques via l’installation de leds et de panneaux solaires photovoltaïques, continueront de se déployer. Ces programmes ont déjà permis de baisser de près de 60% les consommations électriques liées à l’éclairage dans les établissements équipés.

    La production d’énergies renouvelables, avec la création récente de la Société d’Economie Mixte Grand Est Energies, la sauvegarde de la biodiversité, la création d’un schéma d’aménagement et de gestion des eaux, ou encore la décarbonation des établissements de santé, illustrent également les actions mises en œuvre par la Région pour contribuer à l’atténuation des conséquences du changement climatique.

    La réindustrialisation du territoire

    L’année 2023 a été marquée par l’annonce de réussites collectives pour le Grand Est avec les projets Parkes, Liebherr, Holosolis, Clarins, Lilly France, etc. La Région poursuivra en 2024 ses actions pour transformer les mutations économiques en opportunités. Cela passera notamment par l’identification des fonciers disponibles et particulièrement des friches à valoriser. Pour développer les investissements étrangers, un plan stratégique de prospection sera par ailleurs finalisé en 2024 ; il permettra peut-être de maintenir le Grand Est dans le top 4 des Régions les plus attractives pour l’accueil de projets d’investissements étrangers !

    Réindustrialiser le territoire, c’est aussi anticiper les besoins et préparer les compétences de demain, avec par exemple le nouveau Contrat de plan régional de développement de la formation et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP), qui sera au rendez-vous des reconversions. Ce sujet est stratégique car l’accompagnement à la reconversion est intimement lié à la réindustrialisation : automobile, nucléaire, bâtiment durable, santé, environnement, numérique, etc., ces filières sont en pleine mutation et il faut former à ces métiers de demain pour anticiper les besoins en main d’œuvre.

    Un engagement sans égal en faveur des mobilités

    2024 sera une année d’investissements sans commune mesure pour la Région en faveur des mobilités. Cela s’explique d’abord par la montée en puissance de la Société Publique Locale « Grand Est Mobilités », outil de pilotage opérationnel créé fin 2021 pour la mise en concurrence du TER, mais aussi par la contribution des mobilités aux autres priorités régionales que sont l’aménagement du territoire ou encore la transition écologique. En ce sens, des vélos électriques seront par exemple mis à disposition dans les gares et trois nouveaux services express métropolitains verront bientôt le jour.

    L’année à venir sera par ailleurs cruciale pour la finalisation du volet dédié aux mobilités dans le Contrat de Plan Etat-Région qui verra la Région s’engager à hauteur de plus de 750 millions d’euros, notamment au bénéfice des lignes de desserte fine du territoire. La décentralisation du réseau routier national non concédé (RN4 et A31) sera également un sujet important avec le déploiement d’une éco-redevance sur ces itinéraires. Un mécanisme indispensable pour assurer les investissements routiers et favoriser l’évolution écologique des flottes routières.

    Une trajectoire budgétaire bien maîtrisée

    Les fonds européens, incontournables pour réussir les transitions

    La Région Grand Est est la 1ère Région française, au-dessus des moyennes européennes, en terme d’avancée vers la clôture des fonds européens FEDER et FSE 2014-2020 (86% des dépenses certifiées) pour près de 3 700 projets soutenus.

    A hauteur de 1,15 milliards d’euros, dont 868 millions d’euros pour la politique de cohésion sociale (FEDER, FSE+ et FTJ) et 240 millions d’euros pour le développement rural (FEADER), les fonds structurels européens de la nouvelle programmation continueront de soutenir l’action régionale sur un vaste éventail de domaines en 2024.
    La Région poursuit son objectif de consommer tous les crédits européens au bénéfice des projets des territoires du Grand Est.

    Piloter avec agilité les ressources pour préserver les ratios

    La capacité de désendettement de la Région est passée de 6,5 à 4,6 années et son taux d’épargne brute de 17,9 % à 21,9 % entre 2015 et 2022. Pour autant, la Région a su conforter ses capacités d’investissements dont les dépenses sont passées de 747 millions d’euros (total des 3 anciennes régions) à 1,279 milliard sur la même période.

    Préserver et maîtriser les ressources, protéger l’action publique en absorbant les chocs, tout en optimisant les dépenses : la bonne gestion budgétaire de la Région Grand Est continue de faire ses preuves.

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