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Juin 25
Sommaire

    L’objectif est de faire de la sécurité un droit fondamental pour tous les usagers, sur tous les trajets et dans tous les territoires. Depuis 2021, un travail complet est ainsi effectué : vidéoprotection renforcée, coopération avec les forces de l’ordre, dispositifs humains de lutte contre le harcèlement, expérimentations ciblées, entre autres. Aujourd’hui, la Région Grand Est poursuit son ambition avec de nouvelles actions.

    Feuille de route 2026 : gouvernance renforcée, pilotage régional affirmé !

    A partir de 2026, la Région reprendra le pilotage de la Sûreté ferroviaire, aujourd’hui intégré au contrat TER, afin de disposer d’un contrôle direct, plus transparent et équitable entre opérateurs et territoires. Ce pilotage régional sera assorti d’un engagement financier annuel de près de 3,5 millions d’euros, mobilisant environ 150 agents de la Sûreté ferroviaire répartis en trois unités. La nouvelle gouvernance se traduira également par une convention renforcée avec la Gendarmerie nationale, qui sera élargie aux transports routiers TER.

    Enfin, dès cette année, plusieurs expérimentations seront lancées : intensification de la surveillance dans les trains circulant en heures creuses, déploiement de la vidéosurveillance sur six lignes routières, et installations du dispositif d’alerte MONSHERIF© dans 28 véhicules routiers.

    Le dispositif de lutte contre le harcèlement dans les transports sera, lui aussi, intensifié, avec prochainement le lancement d’un concours vidéo « Non au harcèlement » en partenariat avec SNCF Voyageurs, Gares & Connexions et l’Inspection d’Académie, d’un projet éducatif à destination des lycéens, associant le Conseil régional des Jeunes, l’extension du plan Angela à d’autres gares du Grand Est, et l’expérimentation de la descente à la demande sur les lignes Fluo Remiremont-La Bresse et Remiremont-Bussang.

    Un bilan solide depuis 2021 : des mesures concrètes et efficaces

    Lutter contre le harcèlement dans les transports

    • Chaque jour, des femmes sont victimes de harcèlement sexiste ou sexuel dans les transports en commun, alors qu’elles représentent deux voyageurs sur trois. Pour y faire face, la Région a mis en place en mars 2023, un comité de pilotage dédié, rassemblant tous les acteurs concernés (Région, SNCF, forces de l’ordre, État).

    Cette coopération a permis de :
    – Former et sensibiliser les agents SNCF, les lycéens et les usagers.

    – Déployer des campagnes de communication et d’information, avec des animations régulières dans trois gares (Charleville-Mézières, Forbach et Saint-Louis) et un affichage permanent dans 28 gares .
    – Recueillir des témoignages d’usagers afin d’apporter des adaptations en gare et corriger les points de vulnérabilité.

    Renforcement de la vidéoprotection

    • Aujourd’hui, 48 gares sont déjà équipées de vidéoprotection, pour un total de 920 caméras. 21 de ces gares bénéficieront prochainement d’un programme de régénération du matériel ;
    • Cette année, une expérimentation spécifique démarrera dans quatre gares de Metz Métropole (Metz Nord, Woippy, Ars-sur-Moselle et Peltre), avec l’installation de 51 caméras supplémentaires ;
    • D’ici 2028, 52 gares seront couvertes, soit +47 % de caméras installées ;
    • Dans les cars Fluo, la vidéoprotection est progressivement généralisée. Le bouton d’alerte MONSHERIF© viendra compléter ce pack sécurité, permettant des interventions rapides et ciblées en cas d’agression.

    Amplification de la sécurité de proximité

    • Depuis 2021, la Région a noué un partenariat avec la Gendarmerie nationale, mobilisant des patrouilles de réservistes dans les trains et gares situées en zone gendarmerie. Cette coopération prolongée jusqu’à fin 2025 et financée à hauteur de 873 000 euros, a permis de :
      – Programmer 772 patrouilles entre juin 2022 et mai 2025 ;
      – Accompagner près de 4 600 trains ;
      – Apaiser les tensions et renforcer la surveillance notamment en zones rurales.
    • La Région a également mis en place, en partenariat avec le Ministère de l’Intérieur, un dispositif de gratuité pour les policiers et gendarmes en service opérationnel dans les TER. Depuis 2024, cette mesure s’applique également aux patrouilles transfrontalières franco-luxembourgeoises.

    Le 31 17 : un réflexe pour tous les voyageurs :

    Créé en Île-de-France en 2010 et généralisé en 2015, le 31 17 permet de signaler tout événement de sûreté dans les transports ferroviaires, 24h/24 et 7j/7. Géré depuis 2021 par la Direction de la Sûreté SNCF, ce service est accessible par téléphone (31 17) ou par SMS au 31 17 7, plus discret en situation sensible.

    L’application “Alerte 31 17” permet aussi de déclencher rapidement une alerte, avec des options adaptées : sécurité, assistance, incivilités, atteintes sexuelles. Un outil simple, efficace et toujours à portée de main.