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Nov 23
Sommaire

    Ce contrat constitue une étape cruciale dans l’évolution du transport ferroviaire régional, mettant l’accent sur la qualité de service, l’augmentation de l’offre et l’ouverture à la concurrence.

    La Région joue pleinement son rôle d’autorité organisatrice des mobilités et opère un changement fondamental pour ses territoires en articulant sa stratégie ferroviaire autour de plusieurs axes, mettant systématiquement l’usager au cœur des préoccupations :

    1. Renforcer l’offre de transport. Après une augmentation continue de l’offre depuis 2016 (le nombre de trains circulant chaque jour en semaine est passé de 1 530 en 2016 à 1 891 trains en 2023), la Région va poursuivre sa politique de choc d’offre ferroviaire, notamment sur les lignes de proximité.
    2. Améliorer la qualité de service. La Région renforce ses exigences et instaure un système de pénalités incitatif pour garantir l’engagement du transporteur. Ce mécanisme propose un découpage en 12 zones géographiques. Pour donner les moyens à SNCF Voyageurs d’améliorer rapidement la qualité de service, la Région va investir 10 millions d’euros dans les prochains mois sur des opérations concrètes (achat de locomotives de réserve, financement d’outils de maintenance au plus près des besoins pour limiter les temps d’immobilisation, etc.).
    3. Accompagner l’ouverture à la concurrence. Ce contrat marque une étape de transition en intégrant progressivement l’ouverture à la concurrence d’ici 2033. Pour garantir une expérience homogène pour les usagers, SNCF Voyageurs assumera, dans un premier temps et avant l’ouverture à la concurrence de ces missions, le rôle d’intégrateur de services pour l’ensemble des lignes du Grand Est ; de la commercialisation à la distribution des titres de transport, en passant par la gestion client et l’information voyageurs.
    4. Un équilibre financier exigeant pour assurer un service de haute qualité. Les discussions financières se sont concentrées sur la rémunération en fonction de la qualité du service, prenant en compte les risques, les engagements pris, et les résultats, avec un système de bonus-malus. Ainsi, les pénalités possibles sont multipliées par 10. Le nouveau contrat implique un changement de modèle, où les recettes sont versées directement à la Région, qui rétribue ensuite SNCF Voyageurs pour couvrir l’ensemble des coûts, y intégrant les fluctuations des coûts de l’énergie et des matières premières.

    Sur toute la période du contrat, la Région s’engage à investir 1,2 milliard d’euros dans le développement du ferroviaire, dont pas moins de 1 milliard dédié à l’acquisition et à la modernisation du matériel roulant. Cette démarche ambitieuse vise à soutenir la croissance de l’offre ferroviaire et à améliorer la qualité des services proposés. Cependant, au-delà de ces chiffres, cette initiative revêt une importance essentielle pour l’avenir de la région, car elle promet de répondre aux besoins de mobilité quotidiens des habitants du Grand Est, tout en posant les bases d’une transition vers un mode de transport plus durable.

    Contrat 2017-2023 : un bilan plus que positif avec 23 % de trains en plus chaque jour !

    Le contrat 2017-2023 a permis une augmentation considérable de l’offre ferroviaire, avec une augmentation de 23 % du nombre de trains circulant chaque jour en 2023 par rapport à 2016. Cette réussite a propulsé la Région Grand Est au rang de la première région en nombre de trains régionaux, après la région parisienne, grâce à la politique ferroviaire exemplaire mise en place.

    Parmi les réalisations notables de la convention 2017-2024, on peut citer :

    • La mise en place du cadencement en Lorraine.
    • Le cadencement continu toutes les demi-heures et toute la journée entre Strasbourg et Mulhouse.
    • Le développement de l’offre sur Reims-Charleville-Mézières.
    • La reprise de la gestion de la ligne 4 (Paris-Troyes-Chaumont-Mulhouse) par la Région : passage de 13 à 15 allers/retours sur Paris-Troyes, le prolongement de quatre trains sur Mulhouse, un 5ème aller/retour jusque Belfort et la desserte systématique des villes moyennes (Nogent-sur-Seine, Romilly-sur-Seine, Vendeuvre-sur-Barse, Bar-sur-Aube, Chaumont, Langres, Culmont-Chalindrey, Altkirch).
    • Le cadencement de l’étoile de Reims qui correspond à +16 % de l’offre en nombre de trains sur le territoire champardennais.
    • La mise en place de 100 nouvelles circulations sur l’ensemble de la Région en 2022.
    • La réouverture de la ligne Epinal-Saint-Dié-des-Vosges avec 10 allers/retours par semaine, 8 le samedi et 5,5 le dimanche.
    • Le renforcement de la desserte Charleville-Mézières-Givet.
    • Le lancement du REME de Strasbourg avec 30 % de trains en plus par semaine et un quasi-doublement le week-end (+88 %).
    • L’ajout d’allers/retours entre Nancy et Neufchâteau (4 le samedi et 4 le dimanche) et entre Metz et Sarrebourg (3,5 en semaine, 1,5 le samedi et 2,5 le dimanche).