12
Juin
13
Juin

Chavou’ot

Détails de l'évènement


Pour aller plus loin

Que signifie cette fête ?

Chavou’ot, littéralement semaines, se produit sept semaines après la fête de Pessah. Chavou’ot commémore le don du Décalogue et de la Torah fait par l’Éternel à Moïse. Ce don eut lieu sur le Mont Sinaï, sept semaines après la sortie d’Égypte du peuple d’Israël dirigé par Moïse. Cette période marque le temps de préparation nécessaire pour le passage de la liberté physique à la liberté spirituelle. Chavou’ot est aussi une fête agricole, appelée fête des moissons pour marquer le début du moment où la nouvelle récolte de blé est utilisée pour les offrandes au temple.

Comment est-elle célébrée ?

La nuit de Chavou’ot se passe à étudier la Torah. Lors des repas festifs, on consomme des gâteaux à base de lait et de miel car dans le Cantique des Cantiques, la Torah est comparée à du lait et du miel, symboles de la douceur, de l’abondance et de la fertilité des idées et des actions.

Le saviez-vous ? L’importance de la nourriture dans le judaïsme

Se nourrir répond à un besoin vital qui est commun à tous. La Torah, première partie de la Bible hébraïque, ne pouvait passer sous silence cette nécessité. Mentionnons également que les Hébreux ont passé plus de quarante ans dans le désert. Ainsi, manger et boire relevait du miracle selon ce qui est écrit dans la Torah car on peut lire que l’eau sortait des rochers et que la manne tombait du ciel dans le désert. Selon les rabbins de l’Antiquité, il est important de parler de la Torah lorsque l’on se réunit pour un repas. Le repas serait donc un « pré-texte » pour parler du Texte. Au cours du repas, on se nourrit de spirituel et pas simplement de la matière. En effet, dans le judaïsme, le repas est inséré entre deux bénédictions : la première bénédiction permet de reconnaître que tout est donné par l’Éternel, tandis que celle après la consommation permet de remercier pour la nourriture. Ainsi, l’acte de manger devient un acte qui relie l’être humain au divin. Lorsqu’une famille ou une communauté juive prononce une bénédiction avant un repas accompagné de pain – « béni sois-tu, toi qui fais sortir le pain de la terre » –, elle sait bien que ce n’est pas l’Éternel qui fait le pain, mais elle rend hommage à la chaîne de production qui va du blé jusqu’à la table et célèbre l’émerveillement que représente la nourriture qui lui est donnée.