Pour aller plus loin

Que signifie cette commémoration ?

Bahá’u’lláh, dont le nom signifie « la Gloire de Dieu », est né à Téhéran à la fin de l’année 1817 (2^e jour du mois Mouharram 1233 du calendrier musulman) dans une famille fortunée de l’aristocratie iranienne. Très jeune, ils se consacre à aider les nécessiteux, d’où son nom de « Père des pauvres ». Convertit au bábisme dès l’âge de 28 ans, il devint l’un des chefs de ce mouvement. Il organisa en particulier la conférence de Badasht (juin-juillet 1848) qui marqua la séparation définitive du bábisme et de l’islam, et au cours de laquelle lui fut attribué le titre de Bahá’u’lláh. C’est seulement en 1863 que Baha’u’llah reconnut qu’il était « Celui » annoncé par le Báb, soit le messager de Dieu annoncé dans tous les textes sacrés du monde. C’est à partir de ce moment qu’il est considéré comme le fondateur de la religion baha’ie.

Comment est-elle célébrée ?

La commémoration commence par un temps de prières et un rappel historique de l’évènement suivis par un moment convivial. Lors du bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh en 2017, de grandes commémorations furent organisées, incluant des évènements artistiques exceptionnels.

Le saviez-vous ? Les enseignements de Bahá’u’lláh

Dans les aspects spirituels et matériels de leurs vies, les Baha’ís s’efforcent de mettre en pratique les enseignements de Bahá’u’lláh :

– l’être humain a été créé à partir de la même poussière afin que nul ne s’élève au-dessus des autres,

– Dieu est UN, au-delà des interprétations humaines,

– toutes les religions du monde sont les expressions successives d’une seule et même foi,

– la religion et la science sont deux systèmes complémentaires de connaissance et de progrès pour la civilisation.