Sommaire

    Le budget 2024 c’est :

    • La volonté d’investir à la fois pour apporter des solutions concrètes en réponse aux besoins des habitants et pour innover pour demain.
    • Le bilan et l’action régionale démontrent que le pilotage des ressources est la clé des investissements. Pour 2024, la Région Grand Est entend mobiliser 1,9 milliard d’€ contre 1,63 milliard d’euros en 2023 en crédits d’investissement (contre 1,43 milliard d’euros en 2022, qui était déjà un montant jamais atteint), en vue de soutenir les grands projets permettant de réussir les transitions. Cette progression place le Grand Est dans le top 5 des Régions qui investissent le plus.
    • Les grandes tendances budgétaires pour l’année à venir s’inscrivent autour de quatre grandes priorités :
      – la revitalisation des ruralités
      – l’accélération des transformations liées au changement climatique
      – la réindustrialisation
      – le développement des mobilités

    Un budget vert

    La Région est engagée volontairement dans un Budget Vert depuis 3 ans.  Sur le budget global 2024 (4,5 milliards d’euros), près de 80% des dépenses (3,6 milliards d’euros) ont pu être analysées (les fonds européens n’entrent pas dans le périmètre de cette analyse). En plus de mesurer l’impact climatique, la Région mesure aussi les conséquences que ses politiques ont sur la biodiversité.

    Construire l’industrie et l’agriculture de demain

    Dans les entreprises et les exploitations agricoles du Grand Est, les pratiques changent au profit de nouvelles habitudes. Faire évoluer les process, décarboner, relocaliser, pour tendre vers un modèle plus durable et plus vertueux, telle est l’ambition portée par la Région.

    En 2024, la Collectivité consacre 335 millions d’euros, dont 212,8 millions d’investissements pour transformer, réindustrialiser et relocaliser. Il s’agit de faire des mutations économiques des opportunités. La réindustrialisation de la région est l’un des premiers objectifs. Avec 256 000 emplois industriels, le Grand Est se classe dans le top 4 des Régions les plus attractives pour les investissements étrangers.
    L’année écoulée a été marquée par la concrétisation de projets majeurs pour l’économie du territoire avec Parkes, Liebherr, Holosolis, Clarins ou encore Lilly France. Le plan 500 relocalisations (d’ici 2028) encourage également les entreprises à s’installer ou à redéployer leurs activités en Grand Est.

    Dans les secteurs agricoles et viticoles, la Région s’attache également à prendre en compte les nouveaux enjeux écologiques et énergétiques et se donne pour objectif d’engager 50% des exploitations dans une démarche de transition qui conjugue qualité de l’alimentation, gain de compétitivité et décarbonation. Le programme Ambition Éleveurs illustre cette ambition de faire de l’élevage un secteur d’activité innovant et attractif, durablement ancré en Grand Est. Ses objectifs : redonner confiance en l’élevage, offrir des perspectives au métier d’éleveur et ancrer la polyculture-élevage comme une des solutions aux défis actuels.

    La durabilité, c’est aussi le mot d’ordre qui s’applique aux politiques touristiques et culturelles de la Région : évolution de l’offre autour du tourisme de proximité, repositionnement des aides à l’hébergement touristique à l’aune de critères écologiques, développement des mobilités durables autour des sites touristiques, développement d’une offre culturelle accessible à tous et partout, etc.

    Agir face au changement climatique

    Pour sortir des énergies fossiles, la Région engage en 2024 262,7 millions d’euros, dont 155,7 millions en investissements, avec pour objectif de tripler le recours aux énergies propres et durables d’ici 2050.
    Fer de lance de cette ambition, la démarche collective « Grand Est Région Verte », lancée avec l’État en juillet dernier, s’illustrera par des actions concrètes répondant aux besoins du quotidien : se loger, se nourrir, se déplacer, produire, consommer, préserver.

    Pour donner à chacun les moyens d’agir, la Région amplifiera également les rénovations énergétiques en s’appuyant par exemple sur les outils Oktave et Climaxion, et poursuivra son programme de préservation de la Biodiversité et de la ressource en Eau avec Life Biodiv’Est.

    Impliquer tous les acteurs et tous les habitants du Grand Est à la cause environnementale, c’est ne laisser aucun territoire isolé. Équité et attractivité sont les piliers du Pacte pour les Ruralités lancé en 2024 et qui doit donner aux territoires ruraux les capacités de rebondir en améliorant leur cadre de vie : environnement, accès aux services, aux formations et aux soins, emplois, sécurité, etc.

    Décarboner les transports

    Avec plus d’1,67 milliard d’euros, dont 592,4 millions d’investissements, le budget 2024 consacré aux mobilités est historiquement haut et témoigne d’une ambition forte : faire des transports le premier levier d’une stratégie zéro carbone.

    La Région cible prioritairement le train. L’offre de transport de voyageurs s’appuiera sur un nouveau contrat avec SNCF Voyageurs conclu pour une durée de dix ans (2024-2033) avec à la clé une amélioration de la qualité du service sur le réseau TER. La Région va également poursuivre sa politique de choc d’offre ferroviaire notamment sur les lignes de proximité (+ 27 millions d’euros en 2024) qui sont autant d’opportunités de mobilité durable pour tous les habitants et dans tous les territoires.

    Le volume d’investissements inédit pour 2024 répond également aux autres priorités régionales : faciliter les déplacements, transformer les mobilités, accélérer la transition écologique. La mise en œuvre du Plan Vélo et le déploiement des services express métropolitains (SERM) en sont les illustrations. Sans oublier les dépenses en faveur du transport routier scolaire qui augmentent de près de 6% afin d’acquérir notamment des cars roulant au GNV.

    Préparer les compétences de demain

    Pour former les compétences de demain, un budget 2024 à hauteur de 1,178 milliard d’euros dont 348,5 millions en investissements, est consacré à la jeunesse, à l’emploi et aux formations. Il répond notamment aux besoins dans les filières stratégiques, en mettant l’accent sur l’accompagnement à la reconversion dans des secteurs clés comme l’automobile, le nucléaire, le bâtiment durable, la santé, l’environnement et le numérique.

    Dans le secteur sanitaire et social par exemple, près de 9 000 professionnels par an doivent être embauchés d’ici 2030 afin de préserver la qualité de l’offre de soins sur tous les territoires.

    Parmi les priorités figure la mise en avant des métiers de demain et en tension pour inciter les nouvelles générations à se tourner vers ces emplois porteurs et susciter des vocations. Des campagnes de promotion des univers scientifiques et techniques sont ainsi menées auprès des jeunes femmes – et d’autres concernant les métiers du soin à la personne à destination des jeunes hommes.L’égalité des chances est au cœur des préoccupations de la Région : elle favorise l’insertion des personnes les plus éloignées de l’emploi (femmes en milieu rural, jeunes filles sur des métiers techniques, seniors, jeunes en situation de décrochage, etc.), permet aux lycéens d’accéder à toutes les formations qu’ils souhaitent sans la barrière de l’éloignement grâce à l’hébergement en internant à 1 euro/mois, et plus largement en direction des jeunes, elle leur facilite l’accès au logement, à l’autonomie, aux transports, etc.

    Télécharger la délibération des Orientations Budgétaires 2024

    Télécharger le rapport du Budget Primitif 2024

    Télécharger la délibération du Budget Primitif 2024