Sommaire

    S’adapter au changement climatique est une nécessité absolue pour pouvoir offrir un avenir viable aux futures générations. La Région l’a compris depuis longtemps et mène une politique ambitieuse et déterminée pour atténuer les effets du climat à travers des mesures telles que le programme Life Biodiv’Est, le plan sécheresse, le développement des filières agricoles favorables à l’eau, des projets de désimperméabilisation des espaces publics ou encore de récupération des eaux de pluie dans les lycées.

    Pour accompagner cette ambition régionale et unifier les efforts en Grand Est, l’Etat et la Région lancent la démarche « Grand Est Région Verte ». En contribution à ce chantier, la Collectivité a d’ores et déjà élaboré une feuille de route proposant 45 mesures d’adaptation au changement climatique. Cette feuille de route a été adoptée lors séance plénière des 29 et 30 juin 2023.

     

    45 actions pour anticiper les vagues de chaleur et le manque d'eau

    Agriculture et forêt

    1. Accompagner les agriculteurs du Grand Est dans l’adaptation au changement climatique via des actions d’acquisitions de référence, d’expérimentations et de transferts. Pour cela, la Région reconduira notamment son soutien au programme Air Climat Sol Energie (ACSE) porté par la Chambre régionale d’agriculture. Doté de 36,6 ETP positionnés au sein du réseau des chambres d’agriculture pour la période 2023-2025, ce programme bénéficie d’un soutien dans le cadre de Climaxion de 1 199 300 € pour la durée du programme. A ce budget, vient s’ajouter un accompagnement annuel complémentaire de la part de la Région (255 k€ en 2023).

    2. Aider les éleveurs dans leurs investissements via le dispositif d’aide aux Investissements pour la Performance des exploitations Agricoles du Grand Est (IPAGE). Les aides liés au stockage et au séchage de fourrages ou d’aliments pour les éleveurs sont notamment poursuivies. Par ailleurs, une bonification des aides est introduite pour tout projet favorisant l’adaptation et l’atténuation au changement climatique (+10%). Plus de 10 millions d’euros / an (FEADER et Région) sont ainsi budgétisés pour accompagner les éleveurs du Grand Est ayant un projet d’investissement.

    3. Participer à la cartographie et au développement d’outils numériques des zones à risque d’incendie en forêts (accessibilité aux massifs forestiers et disponibilité de la ressource en eau).

    4. Lancer, avec les acteurs de la forêt, la réflexion sur la problématique des graines et plants autour du développement de vergers à graines et de peuplements de référence adaptés aux forêts de demain. Engager un soutien aux pépinières forestières. Activer le comité technique forêt – bois sur ce sujet.

    5. En matière de sylviculture, soutenir la mise en place d’îlots complémentaires de tests en gestion en poursuite de la démarche FuturForEst et déployer la démarche Sylv’ACCTES sur de nouveaux territoires (démarche de sylviculture d’adaptation au changement climatique et en faveur des services écosystémiques). En parallèle, il s’agira de mener des actions complémentaires d’appui aux transitions et aux risques pour les propriétaires forestiers (conseils) et les élus locaux (formation).

    Lycées

    6. Desimperméabiliser et végétaliser 100 cours de lycées à partir de 2024. L’objectif est de transformer progressivement les cours des lycées en espaces frais, multifonctionnels, favorables à la biodiversité et à l’infiltration des eaux pluviales. Les lycées considérés comme prioritaires sont notamment ceux souffrant du phénomène d’ilots de chaleur urbain. Il s’agira également de planter des arbres ou des rideaux végétaux pour lutter contre la chaleur dans les lycées.

    7. Développer les références régionales sur l’agrivoltaïsme en construisant un réseau de parcelles pilotes dans les lycées agricoles sur différents systèmes de production (élevage, maraichage, arboriculture, céréale, viticulture, etc.).

    8. Concrétiser la réalisation des objectifs de la loi EGALIM par la mise en œuvre du programme Adage (horizon 2030 : 2/3 de produits locaux de qualité dont 1/3 de bio dans la restauration collective) impliquant une évolution de l’approvisionnement, par des produits locaux, produits durablement en Grand Est, une structuration des filières pour répondre aux besoins des cantines, une évolution des pratiques en cuisines, et une approche collective associant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur et les collectivités. Poursuivre les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire dans les lycées.

    9. Systématiser la récupération des eaux pluviales pour les eaux de lavage (lycées professionnels) et le développer pour les sanitaires des lycées.

    Economie, innovation, recherche

    10. Couvrir les 350 entreprises ICPE à enjeu « Eau » en Grand Est par la réalisation de diagnostic Eau. Accompagner 50 entreprises engagées dans le cadre du parcours de transformation par an dans la réalisation d’un diagnostic « eau » et 50 autres dans la réalisation de diagnostic « biodiversité ».

    11. Créer et mobiliser un collectif universitaire sur l’adaptation au changement climatique en Grand Est et faire de l’adaptation au changement climatique un sujet prioritaire des projets d’enseignement supérieur et de recherche soutenus par la Région (200/an dont 80% sur des priorités régionales).

    12. Renforcer le partenariat avec l’association Hydréos pour mobiliser les acteurs de l’innovation régionale notamment sur les processus de réutilisation des eaux usées traitées, et l’optimisation des systèmes d’irrigation.

    13. Intégrer le facteur « eau » dans la réflexion sur les implantations futures des nouvelles entreprises tant sur l’aspect qualitatif que quantitatif (Plan régional de relocalisation – Star’est).

    Transports

    14. Lancer un Groupe de Travail « transitions » avec un panel représentatif des 86 sociétés de transport régionales pour traiter de la contribution du secteur à l’atténuation et adaptation aux changements climatiques et à l’amélioration à la qualité de l’air qu’il s’agisse du matériel roulant (climatisation, motorisation) et des bâtiments et infrastructures (bâtiment bureau et exploitation, de maintenance-dépôt, de lavage) et travailler d’ici fin 2023 à l’écriture d’une Feuille de route à horizon 2050.

    15. Réaliser un audit de la situation des bâtiments et des infrastructures sur les sites des transporteurs avec un état des lieux (recensement de la location des sites, des bâtiments, de l’aire de stationnement, de la contractualisation (locataires ou propriétaires) et des contraintes techniques et réglementaires environnants)), et des propositions d’actions (capacité de récupération d’eau sur les toitures des bâtiments et dépôts de maintenance pour alimenter les stations de lavage des véhicules et pour l’installation de panneaux photovoltaïques (autoconsommation) ; réalisation de végétalisation ou autre pour l’ombrage de la zone de stationnement et de sa perméabilisation avec un accompagnement financier issu d’un dispositif RGE – ACC).

    16. Mettre en œuvre les évolutions du Dispositif d’Intervention Régional Intermodalité Grand Est (aménagements de pôles d’échanges multimodaux) approuvées en 2023. Bonification du soutien au-delà des exigences de la Loi Climat et Résilience pour des travaux et aménagements contribuant à la lutte contre l’imperméabilisation et les ilots de chaleur urbain des PEM (traitement en infiltration et végétalisation des parkings, parvis de gare, des accès voies vertes et cyclables). Le Grand Est compte 398 points d’arrêt ferroviaire potentiellement concernés.

    17. Sensibiliser les autorités organisatrices de la mobilité aux enjeux de l’adaptation dans le cadre de leurs projets d’aires de covoiturage et cyclables en lien avec le plan vélo et l’intégration dans le dispositif de soutien aux infrastructures cyclables des critères de bonification environnementale à la préservation des boisements originels ou à la création de nouveaux boisements avec des essences adaptées aux évolutions climatiques projetées, ainsi qu’à la promotion de matériaux de construction afin de minimiser les effets d’îlot de chaleur et assurer l’infiltration des eaux pluviales sur site.

    Cohésion des territoires

    18. Soutenir les initiatives des collectivités via les dispositifs de soutien à l’aménagement du territoire pour aider à construire et rénover des bâtiments et à aménager les espaces urbains et ruraux en tenant compte du climat futur (végétalisation, desimperméabilisation, confort d’été, etc.) plus particulièrement dans les territoires peu et très denses.

    19. Engager la réalisation de 200 résidences d’architecture et d’urbanisme durable. Elles constitueront sur chaque territoire des sites vitrines de rénovation intégrant les enjeux du changement climatique.

    20. Dans le massif des Vosges :
    – Favoriser l’émergence de sites démonstrateurs de nouvelles approches ou technologies de régulation des flux en s’appuyant sur un benchmark de ce qui se fait en France et à l’étranger
    – Construire avec les collectivités concernées un plan d’aménagement visant à rendre moins confortables l’accès en voiture et la circulation
    – Construire avec les instances du Massif des Vosges, les Agences de l’Eau et l’ensemble des acteurs du territoire concernés un plan opérationnel de gestion durable de la ressource en eau à l’échelle du Massif visant notamment à répondre aux besoins de la population locale.

    21. Limiter l’étalement urbain et accompagner les collectivités dans l’intégration de la trajectoire définie par le SRADDET pour atteindre l’objectif d’absence de toute artificialisation nette en 2050. Développer les actions de pédagogie et de formation (notamment via la plateforme régionale du foncier et de l’aménagement durable et l’Institut Régional de Formation des Elus du Grand Est) pour un renouvellement de l’aménagement des territoires et le développement de stratégies foncières à moyen et long termes permettant de répondre aux besoins des territoires tout en limitant l’étalement urbain et l’artificialisation des sols. Soutenir les actions des territoires souhaitant faire de la lutte contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain et de la renaturation des sols des axes majeurs de leurs stratégies d’aménagement.

    22. Déployer l’Agence Régionale de Transition Ecologique (ARTE), comme un des outils pour optimiser l’usage des sols, et assurer les compensations foncières, écologiques et carbone dans le respect de la stratégie Eviter Réduire Compenser.

    Gestion durable de l'eau

    23. Engager un programme de stockage et de réutilisation des eaux pluviales et eaux usées traitées par les particuliers, entreprises, agriculteurs et collectivités. Appui aux interconnexions de réseau d’alimentation en eau potable structurantes à l’échelle régionale. Aide conditionnée à la clause de réciprocité économique. Développer une filière régionale de recyclage des conduites en fonte et accompagner la recherche sur le renouvellement des réseaux de canalisation via une chaire ENGEES dédiée.

    24. Favoriser le stockage naturel de l’eau dans les sols et zones humides : en milieu urbain généraliser la désimperméabilisation, en milieu rural préservation et restauration des milieux naturels (zones humides, ripisylves, etc) qui permettent le stockage de l’eau. Préserver et restaurer nos zones humides : éponges et climatiseurs naturels notamment via le réseau de sites RAMSAR régionaux et de zones humides classées Natura 2000. Améliorer les capacités des sols à retenir l’eau : réserves utiles, tassement des sols, agroforesterie, drainage, couverts végétaux et taux de matière organique. Objectif SRADDET : zéro perte nette de zones humides.

    25. Financer les projets pour optimiser les infrastructures hydrauliques existantes : plans d’eau (étudier les possibilités de soutien d’étiage ou réserve incendie), canaux VNF (réduction des fuites, gestion multi-usage stockage, transfert), barrages (rehausse des digues). Soutenir les études de faisabilité de nouvelles infrastructures de stockage multi-usages dans les secteurs en tension à l’horizon 2050 (Meuse, Marne amont, Moselle, massif vosgien, etc.). Caractériser et cartographier des ressources en eau structurantes pour l’avenir du Grand Est (Rhin, Bassin minier, massif vosgien, lacs de Seine, etc.) et étudier la faisabilité de transfert et maillage vers les zones déficitaires dans le cadre des Commissions locales de l’Eau des grands bassins versants. Optimiser le devenir des eaux d’exhaure sur le bassin houiller (portage de l’étude pour le SAGE Bassin Houiller).

    26. Accélérer le passage des études aux travaux de protection contre les inondations, sur les 15 PAPI (Plans d’actions et de prévention des inondations du Grand Est) : Renforcement des digues structurantes du territoire : digue canal Marne, Der, Givet, Erstein, Seine Troyenne, Rhin…, Identification des ouvrages orphelins (digues/barrages) en 2024 et recherches de portage locaux pour y répondre, à défaut maitrise d’ouvrage régionale. Appui accru aux ouvrages et actions de lutte contre le ruissellement.

    27.  Consolider la gouvernance régionale de l’eau autour d’un observatoire de l’eau du Grand-Est, d’une assemblée régionale de l’eau (intersectorielle : transport, aménagement, formation, agriculture…), d’un groupe technique régional de l’eau : ARS, Région, DREAL, AE, DRAAF, à l’instar du collectif régional Biodiversité. Organisation de rencontres régionales de l’eau tous les 2 ans, travail sur la mutualisation et communication partagée sur certains dispositifs communs avec les Agences de l’eau : soutien aux entreprises, filières agricoles, désimperméabilisation, trame verte et bleue, etc.

    28. Poursuivre les plans Rhin vivant et Meuse et étendre ces plans à la Moselle et la Marne : mise en place d’une commission locale de l’eau à l’échelle du bassin versant de la Moselle pour le partage des informations, des études menées pour une évolution du SAGE bassin ferrifère vers un SAGE Moselle. Constitution d’une CLE sur la Marne. Création d’un SAGE sur la nappe de la craie et constitution d’un contrat de nappe – portage régional.

    Biodiversité

    29. Encourager et apporter un soutien aux projets de restauration des milieux naturels particulièrement vulnérables et porteurs de solutions fondées sur la nature (prairies, étangs, tourbières, etc.). A l’instar du pôle de gestion technique initié par le projet LIFE Biodiv’Est, étudier le développement, à terme d’un pôle de restauration des milieux à l’échelle du Grand Est.

    30. Accompagner la labellisation de nouvelles méthodes bas carbone (prairies permanentes, étangs, tourbières, etc.) et l’identification de gisements de projets dans le cadre des compensations écologiques, carbones voire foncières de la séquence Éviter Réduire Compenser.

    31. Mobiliser 65 associations d’Éducation à l’environnement sur le thème de l’adaptation au changement climatique et réaliser un outil itinérant de sensibilisation à la vulnérabilité au changement climatique dans le Grand Est : maquette/exposition pédagogique et itinérante.

    Energie, climat, économie circulaire

    32. Bonifier les dispositifs Climaxion pour intégrer le confort d’été dans la rénovation du bâti. Elargir les publics bénéficiaires au domaine du médico-social (notamment EPHAD) et accompagner la montée en compétences de la filière en la matière (recherche, animation, formation).

    33. Renforcer la coopération avec les partenaires et relais régionaux pour accompagner les entreprises via le parcours de transformation (accompagnement type « Clim’Ability » sur tout le Grand Est, création de contenus communication, etc.).

    Formation, jeunesse, sport, engagement

    34. Réaliser une cartographie des formations initiales ajustées aux enjeux de l’eau et communiquer sur les métiers de l’eau (y compris vers le grand public) avec le soutien des entreprises partenaires (création d’une vidéo immersive sur les métiers de l’eau en partenariat avec la région académique Grand Est, information des collégiens sur l’offre de formation du secteur afin de susciter des vocations, mise en place d’infographies sectorielles, etc.)

    35. Ajuster l’offre de formation continue pour les demandeurs d’emploi avec ajout de plusieurs modules dédiés à l’eau ou aux enjeux environnementaux dans les formations relevant des secteurs d’activités les plus directement concernés (agriculture-viticulture, BTP, industrie)

    36. Organiser des travaux participatifs, le recensement des actions et la sensibilisation des ligues sportives pour que les disciplines deviennent plus vertueuses et résilientes. Pour se faire, s’appuyer sur l’étude innovante de data analyse des sites et itinéraires de pratiques sportives en milieu naturel Outdoorvision projetée par le Comité Régional Olympique et Sportif et les expérimentations telles que le projet SLICE porté par la Ligue de Tennis (objectif de baisse généralisée de l’impact carbone pour tous les clubs du Grand Est d’ici à 2025). Une journée de sensibilisation et un webinaire seront menés en fin d’année 2023.

    37. Renforcer les critères d’éco-ambition sur les aides régionales aux investissements sportifs afin d’engager les maitres d’ouvrages à réaliser des équipements qui intègrent des enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique (économies d’eau et récupération eau de pluie, confort d’été, énergies renouvelables, etc). Pour les aides aux investissements sportifs et l’appel à projets pour l’aménagement de pumptracks, évaluer un élargissement des dépenses éligibles aux aménagements extérieurs contribuant à la résorption d’ilots de chaleurs, à la recharge de nappe, et au confort des usagers potentiellement sensibles comme les enfants. Il s’agira de considérer les espaces verts voire les stationnements intégrant végétalisation, plantations d’arbres, infiltration à la parcelle et désimperméabilisation.

    Cuture, tourisme

    38. Renforcer le Fonds d’investissement spécifique « transition énergie culture » mis en place en 2023.

    39. Renforcer les critères d’éco-ambition pour les investissements culturels afin d’engager les maitres d’ouvrages à intégrer des enjeux d’adaptation au changement climatique (confort d’été, risques sur le patrimoine et les œuvres, économie d’eau).

    40. Poursuivre le mouvement de révision des dispositifs de soutien au tourisme en Grand Est engagé en 2021 et renforçant la prise en compte des enjeux environnementaux (audit énergétique et labellisation environnementale exigés pour les projets d’hébergement, appel à projets tourisme durable lancé en 2022). La révision en cours du SRDT permettra d’affiner le niveau d’exigence attendu (économie d’eau, artificialisation, biodiversité, adaptation au changement climatique notamment).

    Santé

    41. Accompagner des établissements de soins en promouvant l’écoresponsabilité dans les pratiques de soins au sein des établissements de santé et en les accompagnant dans les projets d’investissement concourant à l’adaptation au changement climatique (Hôpital du Futur).

    42. Soutenir l’investissement pour la détection des fuites et équiper prioritairement 50 établissements de santé (hôpitaux, Ephad, etc.) volontaires en outils de détection des fuites et compteurs communiquant. Il s’agira également d’engager un travail avec un ou plusieurs de ces établissements sur le monitoring des consommations d’eau et l’amélioration des usages.

    43. Apporter un soutien aux collectivités dans la mise en œuvre de projets d’Urbanisme Favorable à la Santé (UFS), en lien avec les actions du PRSE4.

    Transfrontalier, international et Europe

    44. Organiser des échanges et des missions croisées (en visioconférence puis sur le terrain) suivies de projets pérennisant les partenariats avec des Régions partenaires en Europe et à l’International. Ces régions sont pour certaines d’ores et déjà concernées par des phénomènes qui toucheront le Grand Est à l’avenir ou ont développé des solutions d’avant-garde et des approches inspirantes comme le Québec (verdissement des villes, agroforesterie), le Maroc (urbanisme, eau, etc.), le Bénin (forêt), et le Sénégal (eau et assainissement).

    45. Axer les nouveaux programmes Interreg sur la connaissance, et notamment sur le changement climatique dans le cadre des Commissions Internationales de la Meuse, de la Moselle et du Rhin. Participer aux groupes « changement climatique » de ces commissions.

    Les 45 actions de cette feuille de route traduisent et concrétisent des évolutions structurelles concernant les politiques régionales. Depuis 2022, via la démarche « Budget Vert », la Région intègre les enjeux d’atténuation du changement climatique dans ses politiques publiques. Elle cherchera à mobiliser des cofinancements européens et d’État pour concrétiser la réalisation de ces actions.

    A compter de 2024, les enjeux de préservation de la ressource en eau et de la biodiversité et donc d’adaptation au changement climatique, seront également davantage appréhendés dans les politiques régionales et ce, dans un souci de cohérence et d’exemplarité.

    La dynamique d’adaptation au changement climatique engagée par la Région nourrira les travaux de convergence des schémas régionaux. Elle pourra être complétée par des retours d’expériences qui pourront être tirés de ces premières actions et à la suite des travaux de planification écologique conjoints Etat-Région.

    Les actions proposées dans cette 1ère feuille de route régionale d’accélération de l’adaptation de la Région Grand Est seront renforcées par ces schémas à l’issue de la concertation engagée.

    Consultez la brochure du Plan d’adaptation au changement climatique 2023-2028

    Consultez les fiches vulnérabilité du Plan d’adaptation au changement climatique 2023-2028