Transformation électrique de la filière automobile

Après plusieurs récents soutiens à la filière automobile, la Région a attribué, lors de la Commission permanente du 18 novembre 2022, 7,5 millions d’euros pour la fabrication des moteurs électriques par la société Nidec PSA EMotors à Metz-Trémery.

En misant sur les mobilités décarbonnées, avec une fabrication locale française, c’est toute une chaîne vertueuse que la Région contribue à renforcer en Grand Est. Avec ce soutien à Nidec PSA EMotors, la transition électrique poursuit sa montée en puissance. La société va en effet créer une ligne complète de production et d’assemblage de moteurs de véhicules électriques et hybrides à Metz-Trémery. A l’horizon 2025, 600 000 moteurs électriques pourront être livrés chaque année, permettant ainsi le maintien et la création de 400 emplois en CDI sur le site.

Cette action constitue une nouvelle étape dans la feuille de route régionale pour la transformation de la filière automobile en Grand Est. La transition énergétique se décline aussi dans l’industrie automobile et la Région a choisi d’accompagner les acteurs de cette filière dans le virage de l’électrique afin de réussir une mutation nécessaire à leur avenir.

Deuxième Région de France pour l’automobile, le Grand Est se situe également parmi les premières Régions en termes d’assemblage automobile avec 400 000 véhicules produits chaque année, soit 25% de la production nationale. L’industrie automobile représente 102 100 emplois répartis dans 932 établissements en Grand Est.

 

 

 

 

ESS : la preuve par l’exemple !

L’inclusion par le numérique

Afin d’offrir aux plus fragiles un accès au numérique, la Région se mobilise. Elle soutient notamment les acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire qui développent des filières de réemploi d’outils informatiques. Les ordinateurs sont collectés et réparés afin d’être revendus à un prix abordable pour les plus démunis. L’objectif fixé par la Région est de revaloriser 20 000 ordinateurs en Grand Est avant fin 2025. Elle donne l’exemple en cédant une partie de son matériel informatique déclassé et s’appuie sur des structures telle qu’Emmaüs Connect à Strasbourg (67), qui non seulement, propose du matériel reconditionné à des prix avantageux mais accompagne les personnes dans l’usage de l’outil numérique. Permettre à certains habitants des quartiers populaires d’accéder au numérique, c’est également ce que propose la Fabrique des Possibles, un tiers-lieu situé à Vandoeuvre-lès-Nancy. Ce site dispose aussi d’un fablab avec une imprimante 3D et d’espaces de coworking. La solidarité est au coeur de son projet. « On ne consomme pas un lieu, on le construit » rappelle Stéphane Gonzalez, le directeur de la Fabrique des Possibles.

Partage ton frigo

Chaque Français gaspillerait de 20 à 30 kilos de nourriture par an. Née il y a neuf ans, à Metz (57), l’association « Partage ton frigo » est un incubateur d’idées qui cherche à lutter contre ce phénomène en diffusant notamment au plus grand nombre des initiatives antigaspillageà finalité sociale. Elle organise des ateliers qui s’adressent aussi bien aux jeunes qu’aux adultes. Elle accompagne également les collectivités pour diminuer la déperdition d’aliments dans la restauration collective. Enfin, elle développe des activités : une conserverie a ainsi vu le jour afin de transformer en soupe, jus ou confitures des invendus alimentaires. Des produits qui sont ensuite mis en vente ou distribués au bénéfice des banques alimentaires.

La conciergerie solidaire 51

L’objectif de cette structure, située à Reims, est d’offrir des services là où ils sont absents ou difficilement accessibles et de recréer du lien social entre les bénéficiaires. En la matière, l’imagination est au pouvoir : il est question de repassage, de blanchisserie, de réparation de vélo, de gardes d’enfants, d’autopartage, de gestion de salles de réunion, de livraison de paniers, de couture, etc. Les services de conciergerie sont
proposés aux entreprises et à leurs collaborateurs sur leur lieu de travail, aux occupants de tiers-lieux, aux habitants de quartiers. Le concierge coordonne les prestations avec des partenaires spécialisés. En l’occurrence, des entreprises du secteur de l’Économie Sociale et Solidaire, du secteur de l’insertion par l’activité économique, des établissements d’aide et de service par le travail ou encore des petites structures implantées sur le territoire.

L’ESS, pour entreprendre autrement

3 questions à Bruno Minutiello, Conseiller régional délégué à l’Économie Sociale et Solidaire

ESS : 3 questions à

Que représente l’Économie Sociale et Solidaire en Grand Est ?

L’ESS est née au début du 20ème siècle mais cette façon de faire de l’économie autrement connaît un véritable bond en avant en 2014, lorsqu’une loi la reconnaît officiellement comme un ensemble réunissant l’économie sociale, l’économie solidaire et l’entrepreneuriat social.

En Grand Est, l’ESS représente près de 17 000 établissements, quelque 200 000 salariés pour environ 4 milliards d’euros de masse salariale. C’est donc loin d’être anodin. On parle d’acteurs économiques à part entière mais avec une philosophie différente. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises envisagent même de changer de statut sans pour autant changer d’objet. Toutes recherchent une nouvelle façon de se réaliser.

Quels sont ses atouts ?

C’est une économie inclusive, réelle, enracinée dans les territoires, souvent créative, parfois originale,
ouverte… Si, au plus fort de la crise, elle s’est projetée dans l’avenir, c’est parce qu’elle est porteuse de sens. Bien sûr, elle ne peut déroger à la règle impérieuse de l’équilibre financier mais elle va plus loin en privilégiant l’humain. L’Autre n’est pas considéré comme une valeur marchande mais est porteur de valeurs.

Quels conseils donneriez-vous à ceux que cela tente ?

L’ESS a le vent en poupe, c’est indéniable et loin d’être une simple mode, elle correspond à un nouvel état d’esprit. Les crises récentes le démontrent : sens des actions et résilience sont aujourd’hui les maîtres mots. C’est peut-être ainsi que l’on retrouvera collectivement le chemin de la valeur travail.

L’ESS, pour entreprendre autrement

ESS : la preuve par l’exemple

L’ESS, pour entreprendre autrement

Une Économie Sociale et Solidaire : difficile de trouver deux adjectifs plus attractifs lorsque l’on souhaite donner du sens à son engagement. Ce mode d’entreprendre, souvent méconnu, concerne un peu plus de 11% de l’emploi privé en Grand Est.

Et la Région a décidé d’en faire un axe majeur de sa politique pour une société plus durable. Elle encourage l’émergence de projets, aide à l’investissement, favorise la création d’emplois dans ce secteur, etc. Innover, développer, professionnaliser, entreprendre sont les maîtres-mots.

Pourquoi pas vous ?

L’Économie Sociale et Solidaire (ESS) s’est construite avec les coopératives, les mutuelles, les associations, les fondations. La Région Grand Est y ajoute l’entrepreneuriat social et les structures d’insertion par l’activité économique… Bref, tous les secteurs qui donnent la priorité aux personnes, à la notion d’utilité sociale et qui recherchent une répartition équitable des bénéfices. L’ESS c’est aussi un mode de gestion démocratique et participatif.

La Région vous accompagne dans deux étapes majeures : la conception et la réalisation de votre projet. Afin de passer d’une simple idée à un projet concret, elle soutient neuf « Fabriques à projets d’utilité sociale* ». Ces fabriques, véritables collectifs d’accompagnement réparties dans le Grand Est, vous permettront de faire émerger votre projet puis, d’en démontrer la pertinence économique et sociale.

Une fois le programme structuré, la Région est à nouveau présente pour sa mise en œuvre. Avec Grand Est initiatives territoriales, elle vous aidera à constituer les bons réseaux, trouver les leviers financiers, les moyens techniques, humains, etc. afin de prendre votre place aux côtés des grands pôles d’activités économiques.

L’ESS est un monde alliant bénévoles, associés, salariés, citoyens, etc. en défendant des valeurs de solidarité, partage, d’utilité sociale… Non seulement, elle aide mais elle crée des emplois pérennes dans des secteurs non délocalisables.

 

* – SET UP à Reims (51) porté par CAE Set up
– La Serre à Nancy (54) portée par la SCIC Kepos et France Active Lorraine
– La Fabrique du Bas-Rhin à Strasbourg (67) portée par France Active Alsace
– Dynamo à Mulhouse (68) porté par la Maison de l’Emploi
– ESS We Can à Metz (57) portée par BLIIIDA et France Active Lorraine
– La Fabrique à Projets de l’Aube portée par le pôle aubois de l’ESS
– La Fabrique à Projets de Haute-Marne portée par France Active Champagne Ardenne
– La Fabrique d’Utilité Territoriale à Munster (68) portée par Ecooparc
– La Fabrique Centre-Alsace à Muttersholtz (67) portée par France Active Alsace et la Maison de la Nature du Ried et de l’Alsace Centrale

3 questions à Bruno Minutiello, Conseiller régional délégué à l’Économie Sociale et Solidaire

ESS : la preuve par l’exemple

Evénements mois de l'ESS

Soutien aux arts verriers

La Région Grand Est accompagne le Centre Européen de Recherche et de Formation aux Arts Verriers (CERFAV), situé à Vannes-le-Châtal (54) pour ses actions menées en 2022.

Le CERFAV poursuit les missions suivantes :

  • Assurer une veille, un service de documentation et mettre à jour les bases de données relatives au secteur du verre
  • Assurer le développement économique du secteur et du territoire, l’accès aux marchés par un travail sur les réseaux, la communication et le rayonnement des métiers du verre
  • Travailler sur la connaissance et la maîtrise du matériau et des procédés / conseils et innovations
  • Développer une recherche sur l’utilisation des nouvelles technologies.

Il apportera également son appui dans la mise en valeur des métiers du verre dans le cadre de l’Année internationale du verre.

Promouvoir les métiers d’art et la transmission des savoir-faire, est une volonté commune à la Région Grand Est et au Ministère de la Culture. En témoigne la venue de la Ministre de la Culture le 7 octobre dernier sur le site verrier de Meisenthal réhabilité.

Second souffle pour le site verrier de Meisenthal

Après plusieurs années de travaux et un chantier hors normes, le nouveau site verrier de Meisenthal, fleuron de l’art verrier en Grand Est et berceau des célèbres boules de Noël, a été inauguré vendredi 7 octobre, en présence notamment de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture.

Débuté au printemps 2018, le chantier s’est achevé en 2022 après trois phases de travaux portant sur  :

  • La halle verrière, la salle de spectacles du Collectif Artistique de la Halle de Meisenthal (CADHAME) et les nouveaux ateliers du Centre International d’Art Verrier (CIAV), tout en maintenant l’accueil des visiteurs
  • L’accueil et la boutique
  • Le musée du verre

En apportant un soutien de plus de 3 millions d’euros pour ce projet de réhabilitation, la Région contribue à la réécriture de l’histoire de ce site emblématique. En effet, plus de 50 ans après la fermeture de la verrerie, un ambitieux projet de réhabilitation voit le jour. Un vent nouveau souffle aujourd’hui sur le site Verrier de Meisenthal. Merveilleuse machine à remonter de temps, il rend hommage à la mémoire
ouvrière de son territoire en croisant son héritage technique, artistique et architectural avec des expressions créatives contemporaines.

Télécharger le dossier de presse

Découvrir le Centre International des Arts Verriers

La Bioéconomie se concrétise et s’industrialise

Pour faire du Grand Est l’un des leaders européens de la bioéconomie, la Région s’engage et investit 35 millions d’euros par an à travers sa stratégie bioéconomie 2019-2022. Une stratégie qui concilie ses objectifs en matière de développement économique à son ambition écologique et agricole.

Des résultats encourageants

En  2022 la bioéconomie représente plus de 113 500 salariés, soit 8 % des emplois en Grand Est. Entre 2016 et 2022, les effectifs ont augmenté de 5,3 % contre 1,5 % d’augmentation tous secteurs confondus.

Intégrée au Business Act, cette stratégie prévoyait, entre autres, l’accompagnement de 50 projets industriels de bioéconomie d’ici 2025. Aujourd’hui, ce sont 61 projets soutenus pour près de 10 millions d’euros engagés par la Région, sur un total de 650 millions d’euros !

La stratégie a également permis l’émergence de cinq contrats de filières dont deux ont signés pendant la Foire de Châlons-en-Champagne dans le cadre de la semaine de la bioéconomie :

  • Biocarburants durables
  • Fibres végétales
  • Biointrants
  • Biotechnologies industrielles/chimie du végétal (en construction)
  • Protéines du futur (en construction)

En trois ans, la stratégie régionale a su embarquer dans son sillage plus de 300 acteurs du Grand Est pour transformer le territoire en faisant de la bioéconomie un levier de transition économique, agricole, environnementale et sociétale.

Forte de ces résultats, la Région souhaite accélérer ce développement en rapprochant agriculture, viticulture, forêt et bioéconomie au service d’une ambition commune : valoriser les productions agricole, viticole et sylvicole, qu’elles soient à destination de l’alimentation humaine et animale, de la chimie et des matériaux biosourcés ou encore des bioénergies.

Vers une stratégie « Économie du vivant »

En quoi l’agriculture pourrait-être un vecteur du développement ? Telle est la question que s’est posée la Région Grand Est, qui s’est interrogée sur la place que pourrait prendre l’agriculture dans la réponse aux grands enjeux de développement de demain.

Afin de répondre à cette question, un travail commun est en cours entre la Région et la Chambre Régionale d’Agriculture du Grand Est, en association avec le pôle français de référence en Europe et à l’international, Bioeconomy For Change, pour faire émerger une nouvelle stratégie « Economie du Vivant à l’horizon 2030 » qui se voudra encore plus ambitieuse, circulaire et durable que la stratégie précédente.

En savoir plus sur la stratégie bioéconomie

Découvrir le portail de la Bioéconomie en Grand Est

#GEN : l’événement business et numérique !

Pour sa dixième édition, #GEN, l’événement business et numérique du Grand Est vous donne rendez-vous les 8 e 9 septembre 2022, au Centre des Congrès Robert Schuman de Metz.  Depuis dix ans, #GEN rassemble les acteurs du numérique, économiques et institutionnels, pour réfléchir, promouvoir et développer ensemble le numérique sur le territoire du Grand Est et de la Grande Région.

S’engager pour un numérique responsable

La digitalisation croissante des activités économiques et du quotidien, ne portera durablement ses fruits que si elle est accessible et maîtrisée par tous, et en cohérence avec la transition écologique. C’est tout l’enjeu du numérique responsable. La Région partenaire de #GEN, encourage les initiatives des territoires et valorise, les acteurs du Grand Est qui s’engagent dans cette direction. Deux journées thématiques sont ainsi organisées sur stand (G2) :

Jeudi 8 septembre 2022

Une journée dédiée à l’inclusion numérique avec l’occasion de rencontrer :

Temps  forts :

  • A 11h, une conférence présentera des tiers-lieux du Grand Est qui accompagnent les entreprises dans leur démarche d’inclusion numérique.
  • A 16h30, le GET (Grand Est Transformation) Numérique, centre régional de ressources et d’expertises numériques, lancera sa communauté « Numérique Responsable », pour fédérer les offreurs de solutions sur cette thématique.

Vendredi 9 septembre 2022

Cette journée mettra à l’honneur les défis environnementaux du numérique avec la présence sur le stand de la plateforme régionale :

  • So Rezo qui valorise les solutions innovantes à impact positif du Grand Est à destination des entreprises du territoire
  • Emmaüs connect qui agit sur l’exclusion numérique et sur le réemploi informatique solidaire
  • Deux éco-organismes, Ecologic et Ecosystem.

Temps forts :

  • A 11h seront présentés les premiers résultats d’une étude sur le réemploi solidaire des ordinateurs par Emmaüs Connect et ses partenaires.

En savoir plus sur #GEN

 

 

Des investissements pour l’avenir du Grand Est

Le 4ème Programme d’investissements d’avenir (PIA)en Grand Est a été signé jeudi 28 avril 2022 à Metz. Il s’agit pour le Grand Est d’officialiser son volet régionalisé du PIA4 – France 2030. Ce programme prévoit un engagement financier de plus de 41 millions d’euros de l’État pour le volet régionalisé et un engagement similaire de la Région en Grand Est (via les crédits de la collectivité et les fonds européens). Ce budget est doublé par rapport au PIA3, soit un total de 82 millions d’euros, financés à parité par l’État et la Région. Objectif : booster l’innovation et la transformation des entreprises et filières du Grand Est, sur la période 2022-2025.

Quatre axes d’intervention :

  1. Les projets d’innovation
  2. Les projets de filières
  3. Les projets collaboratifs de recherche et de développement
  4. Les projets ingénierie de formation professionnelle

 

500 relocalisations d’entreprises d’ici 2028

Garantir une indépendance nationale et sécuriser des chaînes de production s’imposent comme une évidence après les déboires de la crise sanitaire. Les limites de la délocalisation et la dépendance aux fournisseurs étrangers nous intiment de reconquérir nos propres forces. La Région s’appuie depuis avril 2020 sur le pacte de relocalisation des approvisionnements grâce auquel 68 entreprises ont déjà pu être accompagnées.

Le Plan régional « 500 relocalisations » 2021-2028 voté à l’occasion de la Séance plénière du 17 mars 2022 repose sur les cinq axes suivants :

  • Accompagner les entreprises du territoire dans le processus de relocalisation
    C’est le cœur du plan. La Région a déjà pu soutenir 21 entreprises depuis 2021, elles ont ainsi pu identifier des fournisseurs alternatifs nationaux et, dans la mesure du possible, régionaux. Un engagement de 500 000 euros sera voté lors de cette séance pour pérenniser cette aide. La stratégie de relocalisation s’inscrit également dans une dynamique des parcours de transformation (diagnostics 360°, expertises, etc.).
  • Sécuriser les capacités foncières pour accueillir les relocalisations
    Pour attirer les entreprises industrielles, la Région Grand Est doit disposer d’un foncier « clé en main », qui correspond à leurs attentes potentielles. La récente démarche Star’Est vise à identifier les réserves foncières exemplaires (friches, zones d’activités, etc.) capables d’accueillir de nouveaux projets d’implantation et de relocalisation sur le territoire. Ce sont 54 sites repérés qui représentent une surface totale de 5 200 hectares.
  • Renforcer la capacité de recrutement des entreprises et répondre aux besoins en ressources humaines liés aux relocalisations
    Pour aider les entreprises qui s’implantent à embaucher les salariés qualifiés, le plan de relocalisation s’articule avec la politique régionale en matière de formation professionnelle. Celle-ci permet notamment aux jeunes et aux demandeurs d’emploi — forte de ses connexions avec les différentes branches professionnelles — de se qualifier sur des métiers en tension de recrutement fortement recherchés. Les besoins émergents en compétences dans le secteur du numérique, de la transition environnementale, de la santé et de l’industrie sont aussi ciblés.
  • Partir de ses atouts propres
    La Région soutient de nombreux projets individuels de relocalisation. Pour amplifier le processus de réindustrialisation, elle adopte une approche proactive et structurée capable d’identifier les potentiels de relocalisation de certains secteurs stratégiques au regard des atouts du territoire. Pour arriver à son but, le Grand Est étudie la création des 1res Assises de la relocalisation ainsi que celle d’un think tank et d’une task force sur les mêmes questions.
  • Observer les relocalisations réussies grâce au suivi statistique et à la collecte de données
    La Région doit identifier les projets de relocalisation pour mieux comprendre leurs motivations, leurs facteurs de réussite mais également les freins à leur aboutissement. Grâce à ces informations, les actions, outils et dispositifs mis en place pourront être adaptés. Dans ce cadre, les projets de relocalisations d’entreprises, d’activités ainsi que les relocalisations de chaînes de valeurs seront suivis de façon distincte.

Investissements étrangers : le Grand Est confirme un bilan très positif

A l’occasion du dévoilement des premiers éléments du bilan 2021 de l’Investissement Étranger en France, la Région Grand Est annonce des résultats en croissance et se positionne au 3ème rang national.

Le poids des Investissements Étrangers dans le Grand Est

Le Grand Est dispose d’un tissu industriel puissant et performant, qui constitue en lui-même un fort facteur d’attractivité pour de nouveaux acteurs et projets : plus de 2 500 entreprises à capitaux étrangers y emploient 135 000 employés, soit une des plus fortes concentrations nationales. Les entreprises de la sphère germanophone en particulier, en ont fait leur terre d’accueil prioritaire, mais les Nord-Américains, Belges, Scandinaves y sont également fortement représentés, contribuant massivement à l’effort de R&D, aux investissements et à l’exportation de la Région.

Une forte dynamique régionale en 2021

Avec 143 projets recensés, le Grand Est connaît une croissance de +39% par rapport à 2020 et concentre aujourd’hui 9% des flux de projets d’investissement international à destination de la France. Ces résultats positionnent la région au 3ème rang national derrière l’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes.

Principales tendances

Avec 52 nouvelles implantations générant plus de 1200 emplois, le territoire confirme son attractivité comme porte d’entrée du marché français ou européen pour les industriels européens et acteurs nord-américains ou asiatiques.

Avec plus de 76 projets de production et une concentration de 17% des flux nationaux, la région Grand Est confirme son statut de première destination industrielle de France.

Des projets phare

Parmi les principales nouvelles implantations, rappelons celles de Pfenning à Drusenheim (67) (logistique, 430 emplois), Plug Power à Batilly (54) (automobile, 50 emplois). De très belles extensions de sites confirment l’ancrage régional de signatures comme Merck à Molsheim (67) (pharmacie, 350 emplois), Yanmar à Saint-Dizier (52) (mécanique, 120 emplois), ou Airesis /Coq Sportif à Romilly-sur-Seine (10) (sportswear, 80 emplois).

Les investissements étrangers ont également permis de maintenir des emplois menacés comme à Faulquemont (57) (reprise de Vitesco par le chinois ActBlue) ou via la reprise du snowpark d’Amneville (57) par le néerlandais Snowworld.

Une stratégie économique régionale forte

La Région a engagé des politiques extrêmement volontaristes pour faire du Grand Est un territoire de référence dans les différentes transformations qui façonnent l’économie de demain. Ces résultats confirment que sa position de leader dans les domaines de l’industrie 5.0, de la transition énergétique et de l’intelligence artificielle est reconnue par les décideurs industriels et économiques bien au-delà de nos frontières, y compris par des groupes étrangers de premier rang au niveau mondial. Le nombre important d’entreprises qui ont confirmé des décisions de réinvestissement sur leur site en Grand Est dans la conjoncture actuelle est également un marqueur fort de reconnaissance de l’action régionale.

Si ce bilan est à mettre avant tout au crédit des entreprises qui continuent d’investir malgré une visibilité particulièrement réduite, il exprime également la pertinence des efforts déployés par la Région dans le cadre du Business Act Grand Est, en particulier dans l’industrie 5.0, ainsi que la contribution de l’agence d’innovation et de prospection internationale Grand E-Nov+, qui accompagne les implantations nouvelles en partenariat étroit avec les territoires, en synergie avec les métropoles et acteurs locaux.

 

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